À VOIX ET À MAINS NUES

À voix et à mains nues est un rite plastique, chorégraphique et musical sur la réappropriation des savoirs et de nos imaginaires. L’image initiale est celle d’un tas. Trois femmes s’extirpent de cette masse informe et se lancent dans une transformation radicale de l’espace. Bois, textile, paille, néons et micros sont les outils dont elles disposent pour redonner corps à ce qui semblait inanimé.
La chorégraphe Jeanne Brouaye continue de faire de l’habitat son terrain de jeu. Les gestes d’usage empruntés à l’auto-construction entrent en résonance avec la lumière, la littérature et la musique, et l’architecture devient le socle d’une rêverie sur l’histoire et l’avenir de nos bâtis.
Il y a pour infléchir sur les affaires du monde nécessité à retisser du lien entre nos mémoires, les gestes d’usage et nos présents morcelés.




